La ville de Québec visite la Réserve de biosphère pour construire sa future “région de biosphère”
Le 29 mai 2024, une délégation de la ville de Québec s’est rendue à Fontainebleau pour rencontrer les équipes de la Réserve de biosphère et profiter de leur retour d’expérience. La cité québécoise est, en effet, en train de constituer son dossier de désignation pour devenir une “région” de biosphère.
La présidente Béatrice Rucheton, les vice-présidents Hélène Maggiori et Jean-Claude Delaune ont accueilli une équipe de six personnes conduite par Marie-Josée Asselin, vice-présidente du comité exécutif de la ville et en charge de l’environnement.
Gouvernance et zonage : des enjeux forts pour la future “région de biosphère”
Dans la démarche actuelle de construction de son projet, la ville de Québec cherche à profiter de l’expérience des réserves de biosphères existantes en rendant visite à celles qui possèdent des enjeux proches. C’est pourquoi Dublin ou encore notre territoire ont retenu l’attention de la délégation.
Les équipes de la Réserve de biosphère et de son conseil scientifique ont présenté à la délégation québécoise les particularités de sa gouvernance et comment avait été construit le nouveau zonage de la Réserve de biosphère lors des travaux de renouvellement de 2023.
Ces questions intéresse particulièrement la ville de Québec. Elle doit, en effet, construire une gouvernance adaptée aux spécificités sociales locales et, à l’image de notre Réserve de biosphère, un zonage complexe non concentrique reposant sur une multiplicité d’espaces naturels sensibles.
Une coopération qui va se poursuivre
La coopération entre notre Réserve de biosphère et la future “Région” de biosphère devrait se poursuivre. Au-delà de l’aide méthodologique à la construction du zonage qui va être apportée par la Station d’écologie forestière, notre Réserve de biosphère va pouvoir également profiter de la démarche de co-construction québécoise pour la confronter à ses propres enjeux.
Région ou réserve de biosphère ?
Réserve dans le monde, région au Canada. Ce choix sémantique est lié à la sensibilité du terme “réserve” avec la présence des communautés autochtones (d’origine amérindienne) dans le pays.